Au cours d’une réunion d’évaluation au ministère de l’Intégration Régionale le lundi 17 avril, la revisitation de l’accord cadre d’Addis-Abeba pour en faire un accord coercitif a été envisagée au regard de l’insécurité en République démocratique du Congo, entre le ministre congolais Antipas Mbusa Nyamwisi et le coordinateur du Mécanisme National de Suivi, Claude Ibalanky.
« Concernant la question éternelle de la persistance des groupes armés dans l’Est de la RDC et les multiples violations de l’Accord- cadre par certains pays signataires, nous restons convaincu sur la nécessité de revisiter l’Accord-cadre afin de le rendre plus contraignant et coercitif », a déclaré le Coordinateur du « Mecanisme National de Suivi » (MNS),Claude Ibalanky.
Et de poursuivre :
« Nous avons évalué, avec le ministre d’État, le Mécanisme national de suivi des accords d’Addis-Abeba, en faisant une projection sur les plans d’actions prioritaires qui ouvrent sur la 11 ème réunion de haut niveau du mécanisme régional de suivi, prévue pour ce 6 mai 2023, à Bujumbura (Burundi) ».
Claude Ibalanky a fait savoir, à cette occasion, que le sommet de Bujumbura sera notamment marqué par le transfert du commandement du Président en exercice du MNS, Félix Tshisekedi, à son homologue burundais, Evariste Ndayishimiye.
Il a, par ailleurs, déploré la dernière sortie médiatique du Président Rwandais, Paul Kagame, tendant à bafouer le principe sacro-saint de l’intangibilité des frontières, cher à l’Union Africaine.
Notons que, le Mécanisme national de suivi à pour mission d’assurer le suivi et la supervision de la mise en œuvre des engagements souscrits aux termes de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba.
Bien-Aimée BOSASELE