Par Ben Dongoko
Le fonctionnement de la Société Congolaise des Droits d’Auteurs et des droits voisins (SOCODA) rend de plus en plus sceptiques les artistes congolais.
Les uns estiment que l’administration de cette structure est truffée de conflits; chacun cherche à tirer le gâteau de son côté et celà donne place à la duarchie. Les autres, à l’instar de Fally Ipupa, pensent qu’on doit restructurer non seulement la SOCODA, mais surtout tout ce secteur des droits d’auteur.
Cet artiste Congolais l’a fait savoir dans une interview qu’il a accordée à un des médias de Kinshasa, ce lundi 14 juin 2021.
« Je pense qu’en RDC, il faut que ce secteur des droits d’auteur soit restructuré. C’est sera une bonne chose pour les artistes », a suggéré Fally Ipupa.
Mettant de côté la SOCODA, cet artiste de renommée internationale avait jugé bon d’adhérer à la Société des Auteurs, Compositeurs et Éditeurs de Musique (SACEM) qui, selon lui, jouit d’une organisation irréprochable.
Ce choix porté par ce fruit du Quartier Latin n’est pas sans raison. D’après nos fins limiers, le parcours de la SOCODA est émaillé jusqu’à nos jours par un cycle infernal des crises intempestives en interne entre les administrateurs.
« Le tripatouillage dans l’administration ; le manque d’une bonne politique managériale; le détournement de l’argent des artistes sont monnaie courante au sein de la SOCODA », ont-ils révélé.
À titre de précision, la SACEM est une structure française ayant comme missions, collecter et répartir les droits d’auteur ; promouvoir et soutenir les créateurs et enfin défendre et protéger ses membres.