Le ministère de l’Economie nationale a noté dans un communiqué, que le rapport d’audit effectué sur la structure des produits pétroliers en République démocratique du Congo par le cabinet « Mazars RDC », a permis l’épargne de plus de 70 millions des dollars américains au Trésor public en un an.
« Plusieurs réformes ont été initiées par le ministère de l’Economie nationale. Dans ce cadre, l’audit de la structure des prix des produits pétroliers a été initié avec comme objectif global, d’assainir la structure des prix des produits pétroliers, en réinterrogeant les charges de logistique et d’exploitation des sociétés pétrolières et en optimisant la fiscalité et la parafiscalité pétrolière. Ce dernier a permis l’épargne de plus de 70 millions des dollars américains en un an au Trésor public », relève le communiqué du ministère de l’Economie.
L’Audit a également permis en dehors du stock, la réduction de la créance non apurée où la nouvelle dette de l’État vis-à-vis des pétroliers est à ce jour, à un niveau marginal sur les principaux produits.
Le communiqué a noté que le cabinet Mazars RDC avait reçu la mission d’évaluer qualitativement et quantitativement les charges d’exploitation des sociétés commerciales et de logistique pétrolière afin d’estimer le montant desdites charges pour des sociétés pétrolières et rendre compte de leur efficience relative sous la coordination du Pr. Evariste Mabi Mulumba.
Il s’est agi dans cet audit non seulement de déterminer les montants desdites charges pour chaque société, mais aussi de les rapprocher de ceux actuellement retenus dans la structure des prix et d’en apporter une évaluation qualitative pour produire une analyse transversale de la structure des prix de produits pétroliers, pour assurer un meilleur contrôle du risque budgétaire lié aux pertes et manques à gagner et de conforter la fiscalité pétrolière.
Ce rapport a permis au ministre Nicolas Kazadi de prendre de mesures, notamment un ajustement prudent et mesuré des prix à la pompe ainsi qu’une approche plus rigoureuse de calcul et de suivi de la créance due aux pétroliers, rapporte la source.
Bien-Aimée BOSASELE