Par Kevin Muteba
L’Association des Communicateurs (AC), à travers la chaîne de télé « Justicia », a procédé ce mercredi 23 juin au lancement de la campagne de vulgarisation contre le harcèlement sexuel dans le milieu du travail, principalement dans les organes de presse.
À en croire la coordinatrice principale de cette structure, Nathalie Kapela, l’objectif poursuivi est celui de lutter contre l’ignorance judiciaire et promouvoir la maîtrise, par les victimes, de la loi sur les violences sexuelles.
« Cette session de formation se veut un moment de réflexion et de prise de conscience sur la contribution de chacun ou chacune de nous dans la lutte contre ce fléau qui ne cesse de prendre de l’ampleur au risque de devenir une valeur dans notre société », s’est exprimé Nathalie Kapela.
Ont pris part à cet événement, la chargée de programme de l’ambassade de Suède en RDC, Sara Isman, le représentant de Internews et le président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), Tito Ndombi .
Pour sa part, Tito Ndomba a, dans ses mots de circonstance, fait un appel aux médias quant à son accompagnement dans ce combat de lutte contre les violences sexuelles .
« Les médias sont censés accompagner le combat de lutte contre les violations faites aux femmes et non d’abriter des harceleurs. Encore que, dans les organes de presse, il y a des femmes qui harcèlent les hommes », a déclaré Tito Ndombi.
Signalons que ce projet a vu le jour grâce au financement de l’Agence suédoise de Coopération Internationale au Développement soutenu techniquement par Internews, et donc une série de sessions de formation est prévue en faveur des journalistes de l’AC.