Contrairement au dernier bilan établi par le ministre de la Santé de l’administration de l’est de la Libye, faisant état de 3 252 morts, l ’ONU via son Bureau de Coordination des Affaires Humanitaires des Nations unies (Ocha), a rapporté dimanche 17 septembre, qu’au moins 11 300 personnes étaient mortes et 10 100 restaient portées disparues dans la seule ville de Derna, dans l’est du pays.
» La situation humanitaire reste particulièrement sombre à Derna », a affirmé l’Ocha qui revele également que cette ville manque d’eau potable. Au moins 55 enfants ont été empoisonnés après avoir bu de l’eau polluée.
Du côté de Croissant-Rouge libyen, l’on dément cette information. Cette organisation avance plutôt le bilan de 3 252 morts, à en croire le site de France 24.
Pendant ce temps, la mobilisation internationale reste forte face à la catastrophe. Le ballet des avions d’aide se poursuit à l’aéroport de Benina de Benghazi, la grande ville de l’Est, où des équipes de secours et d’assistance d’organisations internationales et de plusieurs pays continuent d’affluer.
Il sied de noter que la tempête Daniel qui a frappé dans la nuit du 10 ou 11 septembre, la ville de Derna, de 100 000 habitants, a entraîné la rupture de deux barrages en amont provoquant une crue de l’ampleur d’un tsunami le long de l’ouest qui traverse la cité, a tout emporté sur son passage.
Murphy Fika