En dépit de vents et marées, le député nationale Nsingi Pululu porteur de la proposition de loi sur la « congolité » dite « loi Tshani », à la chambre basse du Parlement, ne désarme pas.
Cet élu de la circonscription de la Funa à Kinshasa, promet de déposer dès ce mercredi 22 mars auprès du rapporteur du bureau de l’Assemblée nationale, l’accusée de réception, afin que cette proposition soit alignée dans le calendrier des matières qui seront traitées au cours de la session de mars.
Pour le député national membre de l’union sacrée de la nation, l’heure est venue pour que les postes liés à la magistrature suprême reviennent exclusivement aux congolais nés de père et de mère.
» La loi sur la nationalité, la loi sur la souveraineté dite de père et de mère n’a pas été inscrite dans le calendrier de cette session de mars. Tout le monde a demandé que cette loi soit alignée. Et je vous annonce que demain je vais déposer l’accusée de réception de cette loi, enfin qu’elle soit soumis au débat à l’assemblée nationale. Heureux les congolais de père et de la mère car la présidence de la république leur appartiennent, les autres contentez-vous des postes qu’on peut vous donné », a fait savoir le député national Nsingi Pululu.
Cette proposition de loi initiée par l’ancien candidat à la présidentielle de 2018, Noël Tshiani, vise à verrouiller les postes de souveraineté notamment celui de la présidence de la République. pour son initiateur, les fonctions comme celle du président de la République ne peut être exercée que par un citoyen né de père et de mère Congolais.
Par contre du côté de certains camp politique, cette demarche parrait comme une manière d’exclure certains candidats qui ambitionnent de briguer la magistrature suprême lors des élections de décembre 2023, notamment le président de l’Ensemble pour la République, Moïse Katumbi.
Murphy Fika