Au cours de la plénière de ce jeudi 20 avril, le président de l’Assemblée nationale a pris la défense de son bureau qui fait face aux critiques quant à la proposition de loi sur la congolité.
Déclarée irrecevable auparavant pour la simple et bonne raison que cette proposition de loi heurtait certaines dispositions constitutionnelles, l’initiateur est revenu à la charge en réintroduisant ce fameux projet qui soulève un vif débat à quelques mois de prochains scrutins prévus en cette fin d’année.
Nsingu Pululu a déjà été signifié une fois que sa proposition de loi énervait la constitution, «mais si un député s’entête à déposer, à corriger sa proposition, ça n’engage pas le bureau», a dit le speaker de la chambre basse du Parlement, Christophe Mboso pour se justifier des accusations qu’il juge infondées.
A l’en croire, l’Assemblée nationale a sa procédure parlementaire et ses us et coutumes qu’il convient de respecter. Jouant à l’équilibriste, Christophe Mboso a, en définitive, renvoyé les pro et anti «loi Tshiani» dos à dos.
«Le jour que ça sera alignée, ça sera discutée et les députés décideront librement et souverainememt», a-t-il indiqué.
Selon nos informations, des modifications ont été apportées à la loi sur la «congolité». Voilà qui justifierait sa recevabilité quelques mois après par le même bureau d’études de l’Assemblée nationale, qui l’avait rejeté en septembre 2021.
Par Gédéon Atibu