Par Ben Dongoko
Face aux enjeux politiques de l’heure, la Dynamique pour une Sortie de Crise (DYSOC) a, par le biais d’une déclaration parvenue à notre rédaction publique ce mercredi 6 janvier 2021, accusé le Chef de l’État , Félix Antoine Tshisekedi d’être lui-même un blocage et un déstabilisateur du fonctionnement régulier des Institutions.
Pour Lisanga Bonganga, Coordonnateur de cette structure, Félix Tshisekedi s’était trompé de n’avoir indexé que le FCC comme élément déstabilisateur.
« L’Union Sacrée constitue les bases de l’instauration d’une pensée unique et la destruction de la constitution de la République », a-t-il renchéri.
À l’en croire, les députés LAMUKA qui y sont adhéré ont juste trahi le peuple et ont donné leur caution malheureuse à la fraude et à l’illégitimité des Institutions issues du chaos électoral de décembre 2018.
Sur la controverse autour de l’ordre du jour de la session extraordinaire à la chambre basse de Parlement, la DYSOC reste persuadée que l’ajout du contrôle parlementaire parmi les matières à traiter pendant ladite session est une tentative de destitution du premier ministre en fonction aux fins, dit-elle, de normaliser la nomination irrégulière d’un informateur.
Entre-temps, la DYSOC réitère sa demande d’organisation d’un dialogue entre différente partie prenante à la crise, et soutient, pour ce faire, la proposition de sortie de crise portée par Martin Fayulu.