Par Serge Mavungu
Soucieux du développement de leur contrée ,
les natifs de la province du Mai-ndombe font dorénavant
de cette question leur préoccupation.
Pour arriver à cette fin , ils se sont constitués en groupe dénommé « Mai-ndombe News Forum ».
C’est dans ce cadre qu’ils ont tout récemment organisé une rencontre au cours de laquelle ,toutes les questions liées au développement de la province de Maï-ndombe ont été abordées.
Premier à prendre la parole , le député provincial Lebon Nkoso Kevani, s’est penché sur la juxtaposition entre le Management et le Leadership.
A l’en croire , la province du Mai-ndombe n’ a pas encore un leader politique.
Malheureusement,
ajoute-t-il , plusieurs acteurs politiques se spécialisent dans la manipulation de la population.
Le député provincial Coco Pembe a , quant à lui , partagé avec les conférenciers sur le profil pour le poste du Gouverneur dans le Mai-ndombe.
Cet élu de Mushie a déploré le manque d’un bon profil à la tête de la province depuis l’avènement du découpage territorial.
» Un bon Gouverneur pour la province du Mai-ndombe doit notamment avoir la culture de la sanction, il doit être au-dessus des clivages politiques, servir les autres et protéger les minoritaires », a-t-il souligné.
Héritier Nzeyi s’est apesanti sur le changement de mentalité de la jeunesse, gage du développement humain.
Il invite ses pairs de s’emanciper, de peur d’ être un danger pour la République.
Abordant dans le même sens ,
Orman Bola s’est interrogé sur l’âge que doit-on atteindre pour être utile dans la société.
L’orateur a commencé par présenter la perception qu’ a la société de cette catégorie de la population.
» Les jeunes sont généralement considérés mous. Ils n’ont plus d’idéaux et carburent à l’apathie. C’est en tout cas les termes erronés qui ont longtemps servi à décrire les jeunes qui sont nés après la révolution Internet et qui évoluent dans un monde en proie à une crise économique, écologique, politique, religieuse sans précédent », a-t-il rappelé.
Selon Orman Bola , la jeunesse n’est pas l’avenir de demain. Il estime par contre que la jeunesse, doit agir maintenant. » La jeunesse doit arrêter de vivre dans une posture attentiste. Elle doit agir maintenant. Pour être utile ou occuper des grands postes de décision, on ne doit pas forcément attendre avoir 50 ans ou 60 ans. Un jeune peut mieux faire dans son domaine de prédilection. Tout est question de prise de conscience.
Il sied par ailleurs d’ajouter que d’autres intervenants ont évoqué des sujets aussi importants.
Il s’agit de Michaël Nzali a parlé de la désorganisation de la jeunesse du Mai-Ndombe.
Ce jeune originaire du territoire de Kiri croit fermement que la désorganisation des jeunes se justifie par l’absence du Conseil provincial de la Jeunesse.
Ce conseil, à l’en croire, est le canal par lequel les partenaires passent pour venir en aide aux jeunes ou financer leurs projets. Nous sollicitons l’intervention de nos deux parlementaires ici présents pour un lobbying allant dans le sens de doter le Mai-ndombe d’un conseil provincial des Jeunes.
De sa part, Fabrice Longungu a présenté la perception de la jeunesse du concept mentorat dans la sphère publique du Mai-ndombe.