Au cours de la réunion hebdomadaire du conseil des ministres de ce vendredi 29 juillet, par visioconférence, le Chef de l’État Félix Tshisekedi a exprimé sa compassion et sa solidarité en faveur des congolais et des casques bleus décédés, lors des manifestations anti-MONUSCO en République démocratique du Congo, dans sa partie Est précisément dans les villes de Goma, Butembo et Uvira.
le Chef de l’État a rappelé que la RDC a une longue relation des coopérations avec la Mission Onusienne parsemée par des échecs souvent mentionnés mais aussi par beaucoup de réussites.
Le Président de la République a également indiqué qu’un plan de retrait progressif et échelonné de la MONUSCO à l’horizon 2024, conformément à la Résolution 2556 du Conseil de sécurité, du 18 décembre 2020 a été signé en septembre 2021, précisant que c’est sur cette base que la Mission des Nations Unies pour la stabilisation au Congo s’est retirée de la province du Tanganyika le 30 juin 2022.
Dans la même veine, le Président de la République a aussi déploré et condamné les violences observées récemment dans la province du Tanganyika. Justices doivent impérativement être faites pour toutes les victimes tombées au cours de ces manifestations.
C’est ainsi que la ministre d’État, ministre de la Justice et Garde des sceaux, a été chargée de s’assurer de l’aboutissement rapide des enquêtes en cours qui impliquent l’auditorat militaire ainsi que les services spécialisés de la MONUSCO, un rapport est attendu au prochain conseil des ministres quant à ce.
De son côté, le vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur, décentralisation, sécurité et affaires coutumières a été chargé de veiller scrupuleusement à l’encadrement des manifestants. C’est dans cet ordre d’idées que la jeunesse a été invitée à résister à toute forme de manipulation et à privilégier les voies légales pour toute revendication.
« L’un des moyens efficaces de résister à ces agressions injustes sur notre territoire, demeure notre capacité à démontrer que nous pouvons revendiquer nos droits dans le respect des lois établies et que tout le monde doit veiller à l’observance du cadre constitutionnel et les cadres qui le régissent », a poursuivi le Président de la République.
Par Bien-aimée Bosasele