Selon un document publié, mercredi 4 juin par la Maison Blanche, le président Américain, Donald Trump a interdit aux ressortissants de douze (12) pays d’entrer aux États-Unis à partir de 9 juin prochain.
Par ce retour du « travel ban » de son premier mandat, l’homme fort des USA tient à
« protéger » son pays des « terroristes étrangers », après une récente attaque dans le Colorado menée par un ressortissant égyptien; rapporte le site de France 24.
Les 12 pays concernés par cette décision, sont : l’Afghanistan, la Birmanie, le Tchad, le Congo-Brazzaville, la Guinée équatoriale, l’Érythrée, Haïti, l’Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan et le Yémen.
Sept autres pays à savoir : le Burundi, Cuba, le Laos, le Sierra Leone, le Togo, le Turkménistan et le Venezuela sont par ailleurs visés par des restrictions. contrôlés ». « Nous ne voulons pas d’eux », affirme Donald Trump dans son compte X.
D’après la même source, l’exécutif américain, qui mène une politique anti-immigration très agressive, explique la présence des pays sur cette liste par l’absence d’administrations efficaces ; la tendance des ressortissants de certains pays à rester aux États-Unis après l’expiration de leurs visa ; et dans le cas de l’Iran, par le soutien au « terrorisme »,
Par ailleurs, cette mesure ne concerne pas les détenteurs de certains visas et pour des personnes dont le voyage aux États-Unis « sert l’intérêt national », précise la même source.
Les footballeurs qui vont participer à la prochaine Coupe du monde, qui se déroulera aux États-Unis, au Mexique et au Canada, ainsi que les athlètes des Jeux olympiques de Los Angeles (2028) ne seront pas aussi concernés par les restrictions.
Tout est parti d’une attaque menée par un homme de 45 ans d’origine égyptienne à Boulder, dans le Colorado (ouest), dimanche 1er juin dernier.
Ce derner a lancé des engins incendiaires sur les participants à une marche hebdomadaire en soutien aux otages israéliens retenus dans la bande de Gaza, faisant 12 blessés, en criant : « Palestine libre » .
MF