Sous le leadership du Président Kenyan, Uhuru Kenyatta, la partie gouvernementale qui mène les consultations avec les groupes armés a exigé et obtenu, le samedi 23 avril, l’expulsion de la délégation du M23 dans la salle des ces assises, pour des raisons des hostilités de la part de cette dernière.
«En pleines consultations, les participants ont été surpris de la reprise des hostilités par les M23/Makenga. La partie gouvernementale a ainsi exigé et obtenu l’expulsion dudit groupe armé et la poursuite des consultations avec les autres groupes », indique la Présidence.
Par ailleurs, la Présidence de la République du Kenya qui pilote le volet politique du processus, s’emploie à faciliter l’arrivée des représentants de ces groupes dans la capitale Kényane en vue de rejoindre les deux autres qui y séjournent.
De son côté, le Président Félix-Antoine Tshisekedi a réaffirmé avant son retour à Kinshasa, la matérialisation de ce processus de reddition inconditionnelle qu’il considère comme une dernière chance donnée à ces groupes armés locaux à déposer immédiatement les armes et s’engager dans le processus de réinsertion sociale. Faute de quoi, l’option militaire régionale soutenue par tous va les y contraindre.
Par Bien-aimée Bosasele