Dans son dernier rapport du moi de juin, le Bureau des Coordinations des Affaires Humanitaires des Nations-Unies en République Démocratique du Congo (OCHA RDC) tire la sonnette d’alarme sur la situation humanitaire, qu’il juge catastrophique en RDC, notamment dans les territoires de la province du Nord-Kivu.
Ce rapport qui couvre la période du 22 au 28 juin 2022, produit par cette agence humanitaire des Nation Unies, rapporte que 11000 civils sont entre deux feux des affrontements entre les FARDC et les rebelles du M23, dans les villages de Rutsiro et Ntamungenga dans le territoire de Rutshuru.
Ces affrontements ont occasionné le déplacement de 17.000 personnes, le 27 juin dernier. Ces derniers ont trouvé refuge dans les écoles et terrains de foot. D’autres ont pu trouver des familles d’accueil à Rutshru centre et Kiwanja, toujours au Nord-Kivu.
« Ces personnes ont désespérément besoin des nourritures, d’eau, des médicaments, d’abris ainsi que des articles des ménages, y compris des kits des dignités des femmes et filles », d’après le comité des mouvements de la population, cité par ce rapport.
La poursuite des hostilités risque une fois de plus de retarder l’acheminement de l’aide humanitaire prévu pour environ 10.000 personnes vulnérables de Ntamungenga.
À en croire ce rapport de OCHA, les organisations humanitaires s’emploient à organiser les opérations d’assistance et de protection en faveur des ces personnes démunies. Des évaluations rapides permettront de connaître aussi les besoins de plus de 37.000 personnes autres déplacées se trouvant à Rumangabo et dans d’autres villages entre Rutsiro et Rubare, à moins de 7 km de Rutsuru centre.
Murphy Fika