Une hausse sensible des cas de choléra est observée depuis le 07 mars dernier, dans le site des déplacés de Bulengo érigé dans la ville de Goma au Nord-Kivu. Au moins nonante (90) nouveaux patients sont admis quotidiennement dans le centre de traitement sur place par Médecin Sans Frontières (MSF).
A en croire cette organisation humanitaire, cette flambée des cas est due à l’insuffisance de latrines et d’eau potable dans ce camp des déplacés.
« Environ cent mille personnes ont trouvé refuge sur le site de Bulengo. MSF fournit deux-cents mille litres d’eau potable par jour sur les deux millions nécessaires correspondant aux standards humanitaires de vingt litres d’eau par jour et par personne », renseigne MSF Congo sur son compte twitter.
Malgré la construction de deux-cents latrines qui sont en chantier, le MSF pense que c’est toujours insuffisant pour répondre aux normes d’hygiène de base, car actuellement, indique t-il, une latrine est utilisée par plus de quatre mille personnes.
Pour ce faire, Médecin Sans Frontières estime qu’il est urgent que d’autres acteurs humanitaires se mobilisent pour augmenter le nombre d’infrastructures sanitaires et quantité d’eau disponible à Bulengo et assurer aux personnes déplacées des conditions de vie dignes.
Célestin Botoleande