Les activités scolaires sont paralysées ce mardi 23 novembre à Beni dans la province du Nord-Kivu, au lendemain des échauffourées qui ont éclaté à l’Institut Bungulu, où un officier s’en serait pris physiquement à un enseignant.
De ce fait, les syndicats des enseignants ont décidé de suspendre les cours jusqu’à ce que cet officier supérieur de l’armée soit jugé.
Le porte-parole de l’intersyndical dans la sous-division de Beni Jérémie Kasereka Kinyangwa, a condamné le comportement de cet officier de l’armée. Il estime qu’un procès public est nécéssaire pour servir d’exemple.
« C’est comme ça que nous déclarons une sous division sans cours jusqu’à ce que nous puissions participer à l’audience publique de flagrance de ce militaire, venu perturber les activités pédagogiques à l’institut Bungulu. Les faits sont très graves. C’est comme ça que nous avons dit au maire de la ville qu’il diligente un procès public de flagrance. Le procès peut servir de méthodologie pédagogique aux autres militaires qui ont l’habitude de venir vandaliser les milieux éducatifs », a-t-il expliqué.
Rappelons que, lors des échauffourées de ce lundi à l’Institut Bungulu, cinq élèves et cinq policiers ont été blessés. Et l’officier qui avait fait irruption dans l’école, accusé d’avoir tabassé un enseignant, a été arrêté.
Notons que l’armée militaire a commencé l’instruction du dossier.
Par Bien-aimée Bosasele