Le lundi 17 juillet, un corps sans vie d’une femme a été découvert dans la matinée, au village Bukombo-centre, dans la chefferie de Bwito, au territoire de Rutshuru au Nord-Kivu.
Selon le notable de la région, ce corps est celui d’une des victimes des tueries qui ont eu lieu la nuit de samedi à dimanche 16 juillet dans cette région. Deux autres femmes kidnappées avec cette dernière par des assaillants, ne sont toujours pas retrouvées.
D’après l’armée, les corps découverts à Bukombo-centre sont ceux de onze civils que les rebelles du M23 ont lâchement exécuté sur la colline de Rubona surplombant Bukombo.
En attendant la véracité sur l’enquête au sujet de ce qui s’est réellement passé dans ce village, il est à l’heure actuelle difficile d’énoncer également celui qui contrôle cette région massacré expliquent les sources à Bwito.
Notons par ailleurs que l’état-major de l’armée a alerté via un communiqué ce lundi 16 juillet, l’opinion nationale et la communauté internationale sur « le massacre des populations civiles de Bukombo et des localités environnantes par l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23 ».
D’après toujours l’état-major des FARDC, ce massacre de plus intervient après celui de sept femmes et d’enfants, tués du 4 au 5 juillet à Bugushu, dans le groupement de Tongo, dans la chefferie de Bwito, toujours à Rutshuru.
Entre temps, une accalmie relative est observée dans le village de Bukombo-centre, bien que la psychose persiste à la suite de la découverte de ce massacre.
Ces victimes ont été enterrés par certains habitants « courageux » qui avaient trouvé refuge aux alentours de Bukombo dénote un notable.
Grâcia KAKELA