Par Gédéon ATIBU
À chaque sujet médiatiquement fort, son lot de désinformations : sans surprise, plusieurs dossiers n’échappent pas à la règle. Rumeurs, tentatives de manipulation, théories du complot… la liste des contenus douteux circulant actuellement sur le web est longue. Y compris sur les réseaux sociaux, où les fake news (fausses nouvelles ou «infox», en français) se propagent comme une traînée de poudre. Alors, comment discerner le vrai du faux ?
La commissaire Générale
en charge de la culture et communication de la ville province de Kinshasa semble engagée à réduire sous silence ce phénomène.
Yvette Tabu Inangoy estime sincèrement qu’on ne peut pas éradiquer le phénomène Fake News, mais ensemble nous pouvons le réduire sous silence en choisissant de partager les bonnes infos ».
Pour démasquer les fake news, posez-vous les bonnes questions. Lorsque vous naviguez sur le web, accordez-vous le temps nécessaire pour évaluer la qualité et la pertinence de l’information que vous consultez.
À ce titre, interrogez-vous non seulement sur l’identité de l’auteur d’un contenu (qui est-il ? Est-il légitime de se prononcer sur le sujet ? Et quel est son objectif ?), mais aussi sur l’origine de l’information diffusée (de quand date-t-elle ? Est-elle également relayée par des sites institutionnels ou officiels ?). Enfin, méfiez-vous si l’auteur ne cite pas ses sources ou si vous repérez des incohérences au sein d’un article : loin d’être un détail sans importance, cela devrait éveiller vos soupçons quant à la fiabilité du contenu.
« Vérifions nos infos avant de les partager », insiste la fille de l’artiste musicien Tabu Ley.