À travers une mise au point rendue publique ce vendredi 13 mai, le Professeur Taylor Lubanga recadre le député Delly Sesanga qui s’attribue la paternité de la loi sur la Cour Constitutionnelle.
Ci-dessous l’intégralité de la mise au point :
« Le débat pour lequel j’avais invité l’honorable Delly Sesanga avait pour thématique : la paternité que je lui conteste des textes juridiques relatifs à l’éclatement de la cour suprême. À la place de faire valoir pour son compte les éléments contredisant mon propos, je vois surgir dans les réseaux un populisme clivant auquel tout esprit avisé peut identifier les auteurs intellectuels et matériels, apparents, moins apparents et non apparents. Il se dégage passablement qu’un tel débat servirait à l’auteur improvisé des textes de m’amener à la périphérie intuitivement à la quête des thèmes reclassificatoires.
Je vois venir dans mon esprit Freud, lorsque parlant de l’amour au sens Paulien à socrate il dit : Mon enfant dans toute chose il faut connaître l’objet de la discussion. La plupart d’entre nous pensent connaître les choses, mais en mesure qu’ils avancent, ils en arrivent à n’être ni avec eux-mêmes ni avec les autres. C’est le cas de le dire.
Nous serions amené, dans ces conditions, à un débat non bénéfique à notre Peuple et donc probablement aux allures de ceux que l’invité anime à l’assemblée nationale contredisant tout y compris son président… L’éthique républicaine est très exigente et moi je crois en l’avènement d’une société congolaise où règne l’humilité, le sérieux et la civilité des débats.
Par ailleurs, soutenir que le tirage au sort est une clé de la légitimité de la cour constitutionnelle en 2021 et voir la dictature dans le tirage au sort sollicité par SEM le président de la République, en correction du glissement occasionné par l’arrangement des membres de ladite institution, en violation de la constitution que le président s’applique à faire respecter, se fondant sur l’article 69 de la constitution qui lui reconnaît le pouvoir de veiller au fonctionnement régulier des institutions dont la CC une année après, traduit véritablement un manque d’harmonie avec soi-même, un ravisement dangereux et une expression de la maîtrise aprèspriste de la constitution et de la loi organique portant organisation et fonctionnement de la cour constitutionnelle dont la paternité est fortement menacée.
C’est avec regret que je ne saurais plus me livrer à cet exercice
Merci à tous. »
Par la Rédaction