Dès le début de son lancement, le processus électoral en cours en RDC n’a guère mis en confiance la plupart des acteurs politiques de l’opposition en course pour la présidentielle du 20 décembre prochain.
En effet, les opposants au régime Tshisekedi ont tout de même abandonné l’idée du boycotter le processus électoral. Ils ont assuré de renforcer les mécanismes de surveillance contre la fraude électorale. Cet argument ne semble pas du tout convaincre l’ancien Directeur Général de l’Office de Gestion de Fret Multimodal(OGEFREM), Patient Sayiba, qui peine à saisir la logique des candidats en course pour une parodie d’élections dont ils dénoncent le caractère irrégulier par son absence d’inclusivité.
« Publiquement, Ils ont presque tous prédit la fraude électorale mais, malgré ces affirmations, ils ont déposé leurs candidatures.La logique de cette classe politique-là m’aura toujours étonné »,a dénoncé Patient Sayiba.
Par conséquent, ce proche de l’ancien président Joseph Kabila invite les opposants à agir autrement pour l’honneur de la Mère-Patrie et de l’Afrique en lieu et place de tenir un discours contraire à leurs actes.
Hormis le Front Commun pour le Congo (FCC), qui n’a pas présenté des candidats à tous les niveaux pour des raisons de violation des dispositions légales, toutes les autres formations politiques sont bel et bien en course. Martin Fayulu, l’un des poids lourds de l’opposition, qui avait une étude similaire du processus électoral, avait fini par changer d’avis pour se représenter à la prochaine présidentielle qui s’annonce très agitée dans différents QG des partis et regroupements politiques.
Par Gédéon ATIBU