Par la Rédaction
Chaque jour qui passe, une nouvelle chose prend naissance dans la ville de Kinshasa. Ces derniers jours, ce sont les militants de l’UDPS communément appelés « combattants » qui s’accapare du pouvoir urbain.
Une sorte d’anarchie créée par les militants du parti au pouvoir, tant à prendre l’envole dans la ville de Kinshasa. Ces adeptes de l’UDPS tendent à coloniser la ville de Kinshasa en se comportant comme détenteur du pouvoir urbain.
Lors d’une de ses descentes sur terrain, la rédaction de Objectif-infos.cd a fait le constat selon lequel, les drapelets de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social sont placardés dans toutes les artères de la ville de Kinshasa.
Sur place, Marco Mvula, un habitant de Kinshasa nous a fait remarquer que, les rassemblements communément appelé » parlement débout, se tiennent partout, et entravent parfois les business des paisibles citoyens ».
Pour vérifier la véracité de ses informations, nous sommes descendu sur l’avenue Bokasa, qui sépare la commune de Barumbu et celle de Kinshasa. Le constat est que, ces rassemblements se font souvent devant les maisons commerciales, sans le consentement de tenant desdites maisons.
Les propriétaires de ces maisons commerciales sont, selon les informations à notre possession, sensés indépendamment de leur volonté accepter cette situation qui met en mal leurs affaires car ils ont du mal à avoir les clients lors des attroupements du parti présidentiel.
Dans un autre registre, ces partisants de l’UDPS se réunissent également dans les grands carrefours de Kinshasa (rond point). Là, ils démandent de l’argent à quiconque veut placarder une affiche ou un panneau publicitaire, renseigne la même source.
« Quand je suis allé placarder mes affiches et panneaux publicitaires, les combattants m’ont demandé de l’argent, me disant qu’ils sont des ayant droit », regrette Marco Mvula, avant de se plonger dans le questionnements relatifs à la nature juridique de leur pouvoir.
Plusieurs sont les abus du parti au pouvoir. Propriétaires de plusieurs mototaxis, ces combattants ont non seulement du mal à respecter le code de la route, mais aussi les agents habilités à réguler la circulation routière.