Lancés le lundi 28 novembre, le pourpalers proprement dits de la troisième série de consultations du processus de paix de Nairobi débutent ce mardi 29 novembre dans la capitale kenyanne, entre Kinshasa et les responsables des groupes armes actifs dans l’Est de la RDC.
Plus de 100 délégués des groupes armés et ceux des de la société civile y prennent part à ces assises, qui ont beneficié de l’appui logistique de la MONUSCO (Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation du Congo.
De ce fait, la mission onusienne a fourni un appui opérationnel en s’occupant notamment du déplacement de délégués venus de l’Ituri, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.
Cependant, la MONUSCO et le Bureau de l’Envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour la région des Grands Lacs pensent que ces consultations peuvent aider les groupes armés congolais pour s’engager dans le Programme national de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation.
Par ailleurs, le président Félix Tshisekedi, qui s’est exprimé en vidéo conférence, a rappelé la position de son gouvernement: « nous céderons ni au chantage ni aux prétentions illusoires de ces terroristes sous manipulation étrangère et qui n’ont pour choix que de s’engager dans la stricte ligne édictée par le Communiqué Final du Mini-Sommet de Luanda du 23 novembre 2022 qui préconise ». Il est question de cesser avec ces hostilités, du retour sur leurs positions de novembre 2021 (Mont Sabinyo) et de l’intégration du P-DDRCS.
C’est dans ce seul ultimatum, qu’ils intégreront ces consultations dans le cadre du processus de Nairobi, comme tous les autres groupes a conclu Félix Tshisekedi.
Grâcia KAKELA