Par Gabaliotte B
La mise à terme de la coalition FCC-CACH a permis au nouvel homme de la RD Congo de s’affranchir de l’influence de son prédécesseur qui lui a légué pacifiquement le pouvoir le 24 janvier 2019 à la surprise générale des observateurs nationaux et internationaux.
Dès lors, Félix Tshisekedi pouvait imposer sa politique et sa vision de reconstruire un État fort et prospère au cœur de l’Afrique après les 18 ans de «chaos» sous le règne de Joseph Kabila.
Le cri de désespoir du Coordonnateur provincial de Filimbi (Nord-Kivu) est sans appel. Serge Mayamba fait savoir que la dictature ou la gouvernance de Kabila a été une calamité. Ce que le régime actuel est en train d’instaurer est une catastrophe que nous mettrons des décennies pour nous en relever.
«Pourquoi avons-nous combattu Joseph Kabila Kabange pour nous taire devant ceux qui font du mal aux Congolais plus que ce dernier », s’est-il posé tant de fois cette question.
Le Coordonnateur provincial du Mouvement Citoyen ( Pinga Filimbi) en étale toute une pléiade d’actes allant à faire souffrir, martyriser et paupériser davantage une population déjà orpheline de responsables pouvant défendre ou soutenir ses aspirations les plus profondes.
«Go pass existe toujours, arrestation arbitraire existe toujours, débauchage existe toujours, favoritisme existe toujours, l’insécurité et chômage existent toujours, régionalisme existe, il faut ajouter à cela la taxe RAM et l’état de siège », a-t-il épinglé.
Ce pionnier du mouvement citoyen est parmi ceux qui doutent de l’efficacité de l’état de siège pour décimer totalement les groupes rebelles qui pullulent la partie Est, – près de 122 groupes armés, d’après le récent rapport dont objectif-infos.cd a pris connaissance.
Il fallait le voir pour le croire. Félix Tshisekedi a dynamité tous les plans et le bien que les congolais pensaient de lui dès son arrivée à la magistrature suprême.