On le croyait tourner définitivement la page, après l’arrêt de la Cour constitutionnelle sur sa fameuse proposition de loi sur la « congolité », qui sous-tend que
les plus hautes fonctions de l’État, dont « la présidence de la République » soit réservée
qu’aux seuls citoyens nés de père et de mère congolais, Noël Tshiani Muadiamvita charge de nouveau le candidat Moïse Katumbi.
Au cours de son passage sur le plateau de Congo Buzz télévision, ce candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2018 persiste et signe : « l’homme de Kashobwe ne sera jamais élu président de la RDC compte tenu de sa double nationalités », a-t-il martelé
» Je n’ai aucun problème avec Moïse Katumbi. Il doit savoir qu’il n’est pas plus intelligent que 122 millions de congolais que compte la RDC. Il ne doit pas avoir l’impression que tout ce qu’on fait ça lui concerne. Il faut lui poser la question : Sa mère est de quelle nationalité (zambienne) son père (grecque italien), et sa femme (tutsi burundais et rwandaise), c’est la véracité. D’où il ne peut pas devenir président de la RDC »,
a insisté Noëlle Tshani.
Avant de poursuivre: « Vous vous rendez compte qu’une fois il le devient, on aura une maison civile pleine de rwandais, burundais, grecques, italiens, et israéliens. Quel est ce pays du monde qui peut accepter cette situation? Par conséquent il doit se mettre en évidence, qu’il ne deviendra jamais Président de la république dans ce pays. On n’a pas des problèmes personnels avec lui, il doit seulement respecter les institutions du pays, et qu’il reste en dehors de notre démarche ».
Dans sa réflexion sur la vision de développement pour la RDC, ce candidat président de la république révèle que cette même disposition est appliquée actuellement aux États-Unis où, précise-t-il, certains personnalités comme Arnold Shwarzenegger et Madeleine Albrigth ne sont pas éligibles à postuler pour la même raison.
Pour lui, la décision de la Cour constitutionnelle qui lui permet de postuler à l’élection présidentielle, n’est obtenue qu’au bénéfice de doute que la haute cour s’est fait sur son cas. Et cela ne change en rien sa démarche auprès de l’Assemblée nationale.
« La loi Tshiani est l’un des offre s politiques que je fais à la RDC. Je demande que désormais pour occuper les fonctions entre autre, du président de la RDC, il faut être congolais d’origine, né de père et de mère congolais. Cette loi est sur la table l’Assemblée nationale, et elle va passer. Une fois qu’elle passera, on pourra définir les règles du jeu. En 2028, personne ne peut postuler à ce poste s’il n’est pas d’origine congolaise de père et de mère », a-t-il soutenu.
Très préoccupé par un risque « d’infiltration » de « mercenaires » au sommet de l’État, ce patriote, à la personne de Noël Tshiani avait déposé en juillet 2021, une proposition de loi barrant la voie de la magistrature suprême aux congolais à double nationalité. Elle est portée à la chambre basse du Parlement par le député national Nsingi Pululu.
Murphy Fika