Alors qu’on pensait que le bout du tunnel avait été trouvé entre la Commission Électorale Nationale Indépendante, CENI, et les candidats à la présidentielle de 2023, lors du cadre de concertation organisé le lundi dernier, ces derniers révèlent que rien de tel n’est arrivé.
Dans une déclaration lue ce 16 novembre, signée par 9 des 26 candidats présidents de la République, il est demandé à la centrale électorale de pouvoir organiser avec eux, dans les vingt-quatre heures, une nouvelle réunion de concertation. Dans le cas contraire, indique la déclaration, ils prendront leur responsabilité devant Dieu, la nation et l’histoire.
Cet ultimatum de certains candidats porte notamment la signature de Théodore Ngoyi, Constatant Mutamba, Martin Fayulu, Loli Nkema Liloo, Denis Mukwege, Marie-Josée Ifoku, Seth Kikuni, Floribert Anzuluni et Jean Claude Bande.
Les signataires de cette déclaration pensent que la régularité dans ce processus électoral consiste, notamment, à respecter et/ou à faire respecter strictement les règles relatives à la qualité d’électeur, au fichier électoral, à la cartographie électorale, aux opérations de vote, par le déploiement préalable et effectif du DEV, à l’égale protection de tous les Candidats Président de la République et à leur égal traitement dans les médias audiovisuels.
Pourtant, les candidats présidents de la République avaient rendez-vous avec la CENI lundi 13 novembre dernier dans le cadre des concertations initiées par la centrale électorale dans le but de mener un processus électoral inclusif, crédible, transparent, démocratique et impartial.
Par la rédaction