Le doute et la méfiance continuent de plus en plus à gagner l’opinion nationale qui ne sait pas à quoi ressemblera la journée du 20 décembre prochain, date prévue pour les scrutins présidentiel, législatif, municipal et provincial.
En dépit de son exclusion du processus électoral suite à une décision du ministre de l’Intérieur, l’Alliance pour le Changement (A-Ch) ne rate pas l’occasion de critiquer les opérations électorales sous la conduite de Denis Kadima. Sur son compte X, le porte-parole de cette formation politique a réitéré les mêmes critiques et craintes que celles de son président national exprimées lors de son illustre conférence de presse du 18 juillet 2022. En effet, Maître Ghislain Mwanji est sans aucun doute convaincu qu’il n’y aura pas élections le 20 décembre 2023.
«Nous le savions depuis le début et nous avions averti notre peuple à ce sujet. Le régime finissant et sa CENI n’étant pas prédisposés à organiser de bonnes élections, dans le délai constitutionnel, avaient comploté une parodie électorale qui est vouée à l’échec; ce processus électoral est bâclé et caractérisé par des irrégularités du début à sa fin», dénonce-t-il.
Tout en déplorant le manque de sincérité du pouvoir et de la CENI, le porte-voix de l’Alliance pour le Changement appelle les responsables politiques et la centrale électorale à assumer leur incapacité à offrir au pays le 4è cycle électoral de son histoire et surtout à « dire la vérité » au peuple congolais qui attend être fixé sur ce qu’il en sera le 20 décembre.
Dans sa quête pour un changement de paradigme au sommet de l’État, l’Alliance pour le Changement n’a sans cesse émis le vœu pour «des élections libres, crédibles, transparentes, inclusives et apaisées » dont le vainqueur ne serait pas sujet à caution.
A une semaine pratiquement du jour- J, le doute et la méfiance planent sur le ciel congolais alors que la course contre-la-montre est engagée au niveau de la CENI qui peine à rassurer…
Par Gédéon ATIBU