Le président de l’Union pour la Nation Congolaise, UNC, Vital Kamerhe va connaître son sort définitif ce jeudi 16 juin 2022. Il attend un verdict de la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe après être rejugé sur le fond à partir du 2 juin.
Arrêté en avril 2020, jugé pour son rôle dans la gestion des fonds destinés au projet des cent jours du Chef de l’État, Vital Kamerhe avait été condamné en première instance en juin 2020 à 20 ans de prison et à 10 ans d’inéligibilité.
Avec l’un de ses deux co-accusés, l’homme d’affaires libanais Samih Jammal, il avait été reconnu coupable du détournement de plus de 50 millions de dollars. Un an plus tard, cette peine avait été réduite en appel à 13 ans de réclusion.
Mais le bras de fer judiciaire ne s’était pas arrêté là. Après son pourvoi en cassation, le patron de l’UNC qui appartient à la majorité présidentielle, avait bénéficié d’une mise en liberté provisoire, en décembre 2021. La Cour de cassation avait ensuite décidé en avril dernier d’annuler la condamnation prononcée en appel et de faire rejuger l’affaire sur le fond. Rentré à Kinshasa quelques jours après cette décision, alors qu’il avait passé plusieurs mois en France pour y suivre des soins médicaux, Vital Kamerhe s’est depuis montré très discret.
Par la Rédaction