L’heure de vérité semble sonnée pour l’ancien premier ministre, Augustin Matata Ponyo et ses coprévenus, l’ancien Gouverneur de la Banque centrale du Congo, Deogratias Mutombo et l’homme d’affaires sud-africain, Christophe Grobler. En effet, la Cour constitutionnelle rend son verdict, sauf changement de dernière minute, ce mercredi 14 mai 2025 dans l’affaire judiciaire du parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo.
Ce verdict va marquer pour certains observateurs, la fin d’une longue épilogue et d’une affaire à plusieurs rebondissements qui a duré près de 5 ans.
Lors de la dernière audience, tenue le 23 avril dernier, la Cour constitutionnelle a décidé, en l’absence des prévenus, de les poursuivre par défaut.
Prenant la parole, le ministère public avait requis vingt (20) de prison ferme contre Augustin Matata Ponyo, et dix (10) ans de travaux forcés et assortis de dix ans d’inéligibilité.

Quant à Deogratias Mutombo et Christophe Grobler, ministère public a requis de 10 ans de travaux forcés et l’expulsion définitive du territoire congolais de l’homme d’affaire sud-africain.
Au cours de la même audience, le procureur général près la Cour constitutionnelle a ordonné l’arrestation immédiate de l’ancien premier ministre.
L’homme à la cravatte rouge et député national, Augustin Matata Ponyo, Deogratias Mutombo et l’homme d’affaires sud-africain, Christophe Grobler, sont poursuivis pour détournement de fonds publics destiné à ce projet.
Cette affaire a alimenté, celle qui paraît comme une guerre institutionnelle d’interprétation de la Constitution et le respect des procédures instituées, entre l’Assemblée nationale et la Cour constitutionnelle de la République Démocratique du Congo.
MF