Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, a échangé avec une délégation des femmes venues d’un certain nombre des pays africains, conduite par Bineta Ndaye Diop, envoyée spéciale du Président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, en séjour de travail à z Kinshasa.
Les échanges ont tourné sur la participation des femmes et des jeunes dans le processus électoral. L’envoyée spéciale du Président Moussa Faki Mahamat a loué, au nom de l’institution africaine, les efforts constants que déploie la CENI pour l’inclusivité et le respect du calendrier électoral.
» Ce dialogue était important pour tous. D’abord, c’est de voir combien de femmes se sont enrôlées dans les listes. Parce que ce sont des femmes qui votent et je pense que nous avons actuellement un grand nombre mais ce n’est pas suffisant. Nous avons également posé la question de la parité qui est dans la Constitution, mais ça c’est aussi aux partis politiques que nous demandons de faire encore mieux. La démarche consiste à savoir comment les femmes vont participer, non pas qu’elles soient seulement électrices mais qu’elles soient surtout parties prenantes pour que nous puissions avoir comme dans d’autres pays des listes qui sont paritaires », a énuméré Bineta Ndaye.
Cette émissaire de l’UA s’est rejuit de l’attention prêtée par le président de la Centrale électoral qui, poursuit-elle, les a promis de tout mettre en œuvre pour que tout se passe conformément au calendrier électoral.
» Je pense que nous avons trouvé une oreille attentive à tout cela. Et convaincues que tout le nécessaire sera fait pour qu’il y ait des élections paisibles et que l’image de la CENI soit redorée et nous avons bien constaté que le rebranding est bien en marche pour l’améliorer, un travail remarquable de communication et de prévention s’effectue dans ce sens en travaillant avec les autorités. Nous avons été rassurées que tout le matériel même au niveau électronique est apprêté et il nous a promis de faire le nécessaire pour que l’éducation, la sensibilisation pour savoir comment utiliser cela », a-t-elle indiqué.
Pour prévenir toutes contestation post-électoral, l’envoyée spéciale de l’UA ne jure qu’à un processus inclusif.
» Nous voulons qu’au niveau des scrutins, cela soit inclusif et il nous a également assurées qu’au niveau de l’Est, des efforts doivent être fournis pour que là-bas aussi il y ait des élections dès l’instant que règneront la paix et la sécurité. En tout il faudrait que la paix et la sécurité soient assurées par les autorités pour que la CENI puisse déployer le matériel dans cette partie du territoire », a-t-elle conclu.
l’UA suggère à la CENI d’emboîter le pas du Sénégal où la parité est dans le code électoral, représente plus de 40% de femmes au niveau de l’Assemblée nationale et du Sénat.
Murphy Fika