Par Stentor
La prostitution des mineures à Kinshasa va de mal en pis. À Lemba-Super, plus précisément sur l’avenue Arwimi, les Prostituées mineures se tapent le luxe de se pointer en avant plan pour offrir du plaisir à la gent masculine moyennant de l’argent.
Pendant cette période de restriction où les portes des bars et boîtes sont fermées, les prostituées dont l’âge varie entre 15 et 17 ans se déchaînent et s’activent chaque soir jusqu’à X-time pourvu qu’elles ne rentrent pas mains bredouilles. Avec des habits qui font ressortir les seins et autres parties intimes susceptibles d’attirer les hommes, ces mineures œuvrent sous la barbe des policiers.
Que dit la loi ?
Selon les experts, avoir des relations sexuelles avec une mineure sur son consentement ou non constitue un délit. Dommage, une enquête réalisée par objectif-infos.cd révèle que les policiers au lieu d’intervenir pour remettre de l’ordre, appliquer la loi, ces derniers se contentent de contempler sans toucher ou dans d’autres cas, consommer à un bon prix.
Quel remède?
Sans nul doute, le Général Sylvano Kasongo avait lancé en 2018, l’opération Coup de poing « Likofi » question de barrer la route à ce fléau. Malheureusement cette mesure avait accouché d’une souris.
En Europe, un comité des sociologues ont rendu au gouvernement, ce mardi 13 juillet 2021, un rapport relatif à la hausse de la prostitution des mineures. Ce comité d’experts alerte sur les dangers de ce phénomène et propose une centaine de pistes, y compris un plan national pour tenter de le juguler.
C’est pas honteux de copier les bonnes initiatives, dit-on. La République Démocratique du Congo regorge plein de sociologues et scientifiques. Ainsi, il importe au gouvernement de rester ouvert pour coopérer avec les organismes engagés pour cette fin.