Par Edmond Izuba
Après une longue période d’arrêt d’activités, les choses tournent , actuellement, comme à la houlette à la Minière de Bakwanga (MIBA).
La reprise de sa production est effective depuis février dernier.
Cette relance des activités fait suite à l’injection de 5 millions USD du gouvernement Ilunkamba, depuis septembre 2020.
Conscient du coma dans lequel était plongé la MIBA, à la tête de l’actuelle équipe dirigeante de la MIBA, Paulin Lukusa s’emploie pour l’apurement des arriérés des salaires du personnel,
et même temps l’achat des nouveaux engins, question de garantir la survie de l’entreprise.
Concernant l’apurement des arriérés de salaire, la MIBA a mis sur place une politique.
« Nous produisons, nous payons, nous investissons pour augmenter l’outil de production, et de permettre d’accroître cette production afin de produire plus », a indiqué Paulin Lukusa.
Pour arriver à cette fin, la MIBA compte sur d’autres sur un partenariat « gagnant gagnant ».
En terme de capacité de production, la MIBA, à en croire Paulin Lukusa, produit en moyenne, près de mille carats par jour.
En dehors du diamant, le numéro 1 de la Mine de Bakwanga a fait savoir que, cette entreprise a plusieurs gisements miniers, entre autres du nickel, de l’or, du cuivre, du chrome, le calcaire qui peut permettre la création des usines des cimenteries.
« Nous produisons aussi notre propre énergie électrique », a-t-il ajouté.
Il sied de signaler que, l’entreprise chinoise GREC7 veut prêter main forte à la MIBA.