A l’occasion de la célébration de l’entrée en vigueur de la loi portant protection des peuples autochtones, en RDC mardi 14 février par les ONG de défense des droits des pygmées, la cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita a salué la promulgation de cette loi.
Par la même occasion, Bintou Keita s’est réjouie également de l’implication du Chef de l’État dans la promotion et la protection des peuples pygmées en RDC.
A l’en croire, cette loi ne doit pas être utilisée comme un outil de revanche mais plutôt un levier de réconciliation entre Bantous et Pygmées.
A ce sujet, la cheffe de la MONUSCO a salué la tenue prochaine de conférence des gouverneurs dans le Tanganyika où la mise en œuvre de cette loi va envoyer un signal fort aux communautés.
Dans le même esprit souligne-t-elle, une inclusion systématique des peuples autochtones dans le programme de développement local pour les 145 territoires, pourrait soutenir les efforts de stabilisation.
Concernant les droits politiques, Bintou Keita a plaidé pour que les élections de 2023 offrent une opportunité de favoriser la participation des peuples autochtones comme électeurs, candidats, observateurs, témoins ou éducateurs civiques.
Pour Bintu Keita, la mise en œuvre de la loi portant protection des pygmées pourrait consolider le statut de « pays-solution » de la RDC en matière de prévention du réchauffement climatique, et ainsi de renforcer l’implémentation des objectifs.
Notons que cette loi est entrée en vigueur, trois mois après sa promulgation conformément à la loi.
Bien-Aimée BOSASELE