Par Jean-Chrysostome Luntadila
Au centre de toutes les critiques à Kinshasa, l’activiste des droits de l’homme Paul Nsapu a tenu à répondre à ses détracteurs. Dans une note parvenue à la rédaction d’Objectif-infos.cd, le secrétaire général de la Fédération Internationale des droits de l’homme explique à trois points le pourquoi de sa candidature ; le prétendu retrait de sa candidature et son retrait dans le groupe “des 13” personnalités politiques et de la société civile pour un consensus sur les réformes électorales.
Ci-dessous, les réponses de Paul Nsapu Mukulu à ses détracteurs.
MA REPONSE AUX DÉTRACTEURS À MA CANDITATURE À LA PRÉSIDENCE DE LA CÉNI.
Depuis quelques jours, il se tient sur la toile un débat sur ma personne autour des événements ou faits ci-après :
1. Mon retrait du groupe dit « des 13 » pour un consensus sur les réformes électorales ?
2. Un prétendu rejet de ma candidature par les confessions religieuses pour insuffisance de diplôme ?
3. Ma candidature en tant qu’ acteur de la Société civile œuvrant, depuis plus de 30 ans, dans le domaine de l’éducation civique et Électorale ainsi que la défense des droits Humains ?
1. S’agissant de mon retrait, il est tout à fait normal, parce que ce « groupe des 13 » étant constitué des personnalités (dont plusieurs parlementaires) de toutes tendances se devait de garder une certaine neutralité pour pouvoir porter la confiance de tous.
Nous en avons discuté hier en toute transparence et je n’y ai pas trouvé d’inconvénient; surtout que je devais répondre à nombreux appels de ceux qui reconnaissent en moi les qualités d’un bon dirigeant de la centrale électorale.
2. Il se raconte que ma candidature avait été rejetée par les confessions religieuses pour insuffisance de diplôme. J’aimerai rappeler sur ce point que la Loi électorale, en ses dispositions relatives à la désignation des membres de la CENI, ne confère aucune prépondérance à l’une des 3 sous-composantes de la société civile, confession religieuse soit-elle. À ce titre il serait abusif de considérer que ma candidature aurait été rejetée par un groupe de personnes ne détenant aucun mandat légal exclusif en la matière.
La prétendue raison évoquée, soit disant « insuffisance de diplôme », serait un motif fallacieux étant donné que dans ma notice biographique toutes les références nécessaires et vérifiables de mon cursus y sont renseignées.
Même si cela faisait défaut, le point 4 de l’article 16 de la loi organique sur la CENI précise les différentes qualifications requises pour être candidat. Ces qualifications n’étant pas cumulatives, il serait absurde de méconnaître ma très grande expérience en matière électorale et mon activisme de près de 3 décennies. Plusieurs archives peuvent le témoigner.
3. J’ai donc fais le choix de présenter ma candidature qui, du reste, est fortement soutenue par mes collègues des droits de l’homme, les mouvements citoyens, les organisations féminines ainsi que par le conseil d’administration de la Ligue des Électeurs dont je suis le président.
Ceci comme pour, d’ une part, rassurer, lors des élections, le Peuple Souverain Primaire et tous les candidats potentiels qui seront dans la course électorale et, d’ autre part, couronner ma lutte en tant qu’activiste des droits de l’homme ayant subi les périodes tumultueuses du processus de démocratisation de la RDC.
Paul Nsapu, Samedi 1er août 2020.