La nouvelle équipe dirigeante du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC)a dévoilé, le jeudi 29 décembre, son plan d’action strategique de la régulation des médias en RDC.
Lors cérémonie marquant la présentation officielle de ce document, le président du CSAC Christian Bosembe a fait savoir que cette nouvelle ligne de conduite que se fixe desormais le CSAC comporte 3 axes à savoir : 1. la mise à jour d’une cartographie médiatique CSAC, 2. La veille qualitative de la gestion du contenu des médias par le CSAC et 3. l’actualisation du code de bonne conduite des médias et du journaliste congolais.
La nouvelle équipe du CSAC tient également à mettre sur pied de véritables mécanismes pour lutter contre tout ce qui est de nature à entraver le travail des professionnels des médias notamment, » les fakenews et la cybercriminalité, l’incitation à la discrimination régionaliste, à la haine ou la violence ».
Pour le relèvement des médias en RDC, le CSAC se propose de relayer des kits de messages des candidats à la course à la Magistrature suprême de 2023 dans les 26 provinces, dans la promotion et appliquation de la régulation proactive des médias congolais, par une participation à l’amélioration du contenu médiatique en amont au lieu de se contenter, d’une flagellation en aval des professionnels des médias ou de leurs productions; de systématiser l’aide publique directe et indirecte à la presse nationale.
Sur ce point, le CSAC s’engage à plaider au bénéfice d’un alignement par l’Etat congolais d’un montant annuel soutenable au profit de la presse nationale.
Dans sa nouvelle plan cette institution d’appui à la democratie prevoit l’organisation semestrielle des séminaires de mise à niveau ou de renforcement des connaissances scientifiques, techniques et juridiques des professionnels des médias.
» Un nouveau leadership et une vision claire pour une régulation des médias du développement », c’est avec ce nouveau slogan que le CSAC va focaliser son action en vue d’améliorer les conditions de l’exercice de la liberté de la presse en RDC.
Murphy FIKA