Le Président Sud Africain Cyril Ramaphosa se sent heureux de l’échec de la tentative de coup d’État étouffé du dimanche 19 mai. Il a exprimé son satisfecit lors d’une émission diffusée sur les réseaux sociaux ce lundi 20 mai 2024.
À en croire le président de l’Afrique du Sud, la réussite de ce coup d’État serait un « coup dévastateur » pour la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).
« J’ai parlé à Kinshasa hier. Je voulais savoir ce qui s’était passé. Ils m’ont expliqué qu’ils avaient réussi à contenir la tentative de coup d’État, à gérer ceux qui l’avaient tenté et à en arrêter certains. Certains des arrêtés seraient des ressortissants étrangers de plusieurs pays du monde. Ils procèdent actuellement à des enquêtes approfondies. Nous sommes heureux que la tentative de coup d’État n’ait pas réussi, car cela aurait été un coup dévastateur pour la SADC. Nous détestons le coup d’État en toute circonstance, car tout changement de gouvernement doit se faire par les urnes, où le peuple exprime ses vues démocratiques », a-t-il laissé entendre.
Le président Sud Africain reste convaincu que la force de la SADC déployée dans l’Est de la République Démocratique du Congo vont tenter de stabiliserer la situation sécuritaire.
« Je suis content qu’ils aient stabilisé la situation. Nos troupes sont à l’est pour essayer d’installer la paix de ce côté de la RDC. Elles n’ont donc pas été affectées par tout cela », a-t-il rassuré.
Signalons que l’annonce de cette tentative de coup d’État étouffé a été faite par le porte-parole des FARDC, le général Sylvain Ekenge. Dans le même registre, un reportage du Service d’information et de communication des forces armées (SCIFA), rapporte que cette opération pilotée par Christian Malanga, un ancien capitaine des FARDC résidant aux États-Unis à la tête d’une cinquantaine d’individus a visé les résidences de la première ministre Judith Suminwa Tuluka, Jean-Pierre Bemba Gombo, VPM, ministre de la défense et de Vital Kamerhe avant de cibler le Palais de la Nation, bureau officiel du Président de la République.
Par Emmanuel Sandalay