À l’issu d’une assemblée générale ordinaire organisée à Bibwa, dans la commune de la N’sele, portant sur l’évaluation de l’application de l’accord conclu avec le gouvernement congolais, le RAPUCO s’est dit déçu du non respect des engagements conclus entre les deux parties.
« Le RAPUCO fustige la lenteur dans l’exécution des engagements pris par le gouvernement de la République. Il n’en veut pour preuve que l’absence du signal apaisant quant aux engagements échelonnés au troisième trimestre à dix jours de l’expiration du deuxième trimestre 2022 », a fait savoir ce banc syndical du corps enseignant.
Face à cette attitude du gouvernement congolais, le RAPUCO estime que ce climat mal sain créé par l’autre parti aux négociations n’aura pour effet que le déclenchement d’une nouvelle grève au cas où leur cahier de charge ne trouve pas gain de cause.
« Il est ressorti que le gouvernement de la République, pour des raisons inavouées, entretient un climat délétère en ne prenant pas l’arrêt interministériel devant consacrer le fonctionnement harmonieux du comité de suivi tripartite, tel que décidé conjointement par les parties à l’accord de Bibwa dans la commune de la N’sele. En conséquence, le RAPUCO vous annonce qu’il va se réserver le droit de déclencher une grève illimité et radicale à datée du 15 juillet 2022 », peut-on lire dans son communiqué final.
Rappelons que les deux parties prenantes aux pourparlers portant sur l’amélioration des conditions de travail et sociale des professeurs, réunies sous le label du RAPUCO, s’étaient mis d’accord le 02 mars derniers. un compromis qui avait permis la reprise des activités académiques dans les universités et instituts supérieurs étatiques.
Murphy Fika