Le Chef de l’État Félix Tshisekedi a présidé mercredi la première cérémonie de commémoration officielle du Genocost, génocide pour des gains économiques en République démocratique du Congo (RDC).
A cette occasion, le Président de la République a rendu un profond hommage aux millions de victimes d’atrocités perpétrées en toute impunité depuis près de trois décennies en RDC.
Le Chef de l’Etat a dénoncé les graves violations du droit international humanitaire (DIH) et des droits de l’homme, dont les plus emblématiques sont les violences sexuelles utilisées délibérément comme armes de guerre et l’affaiblissement de l’état dans le but de l’empêcher d’assurer promptement la protection de son peuple.
Cet événement a été marqué par une série de témoignages. « Je ne suis pas venue pour vous faire pleurer mais pour que justice soit faite », a déclaré madame Adrienne Kaseka, survivante de violences de Kamuina Nsapu dans la région du Kasaï.
L’autre intervention, parmi les plus émouvantes, a été celle de monsieur Désiré Grodya, survivant de violences dans le territoire de Djugu, en Ituri. « Que les victimes ne puissent plus se taire. Si vous avez été violé(e), il faut le dénoncer et que justice soit faite », a-t-il recommandé.
Très touché, le Président Tshisekedi a renouvelé son engagement à lutter contre l’impunité et à restaurer l’autorité de l’Etat.
« Je voudrais vous rassurer que je ménagerai aucun effort pour que ces criminels soient châtiés. La Nation vous dit que vous ne serez plus jamais seuls. Je suis conscient des conséquences dramatiques que ces violences ont pu avoir sur vous. Je sais que vous subissez une grande stigmatisation qui s’ajoute à la douleur à la fois physique, morale et psychologique qui fait que vous renonciez toujours à parler de ce qui vous est arrivé », a-t-il déclaré.
Par KM