Le contexte sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), a été évoqué durant les échanges à Kinshasa, entre le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi et la Cheffe de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO), Bintou Keita.
« Nous avons parlé des sujets qui cadrent avec le partenariat entre la RDC et la MONUSCO. L’essentiel des discussions a porté sur la situation sécuritaire dans l’Est du pays notamment en ce qui concerne les dynamiques liées au M23 », a indiqué la Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU, Bintou Keita, au sortir de cette audience.
Les échanges ont aussi porté, a-t-elle ajouté, « sur la Force régionale de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) et le futur déploiement de la Mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) ».
«Finalement, nous avons discuté de l’organisation, d’une manière qui soit digne, du départ de la MONUSCO », a-t-elle conclu.
En janvier 2023, après la résolution 26-66 du Conseil de sécurité des Nations unies, il avait été convenu qu’il soit établi un cadre qui permettra des rencontres régulières entre la MONUSCO et le gouvernement. Il avait été fait mention du plan de retrait de la MONUSCO après le renouvellement de sa mission d’un an.
Le Conseil de sécurité des Nations unies avait prolongé, jusqu’au 20 décembre 2023, le mandat de la MONUSCO, et plafonné ses effectifs autorisés à 13.500 militaires, 660 observateurs militaires et officiers d’état-major, 591 policiers, et 1 410 membres d’unités de police constituées.
Le conseil avait alors invité le Secrétariat général de l’ONU à envisager une nouvelle réduction du niveau de déploiement militaire de la MONUSCO, conformément à la stratégie conjointe sur le retrait progressif et échelonné de la mission.
Par KM