Les experts de la société civile notamment, de l’Initiative Interreligieuse pour la Forêt (IRI/RDC), ainsi que des services étatiques CONAREF et FONAREDD ont plaidé pour l’élaboration d’un plan d’aménagement du territoire en faveur des peuples autochtones et des populations locales.
Une plaidoirie formulée au cours d’un atelier de lecture des notes d’analyses des réformes et des lois dans les secteurs forestier, foncier, agricole et de l’aménagement organisé à Kinshasa.
« Les forêts tropicales sont irremplaçables, non seulement elles exposent la création dans sa beauté la plus exquise, mais elles fournissent à des milliards de personnes nourriture, abri, moyens de subsistance, médicaments et eau potable. C’est aussi la meilleure solution climatique que nous ayons. Si elles sont protégées et restaurées, les forêts pluviales peuvent apporter une contribution indispensable au développement durable », a déclaré Fabrice Tshimanga, agent technique de l’IRI/RDC .
A en croire la meme source, les organisateurs de cet atelier justifient l’importance de ce plaidoyer par le fait que les causes de la déforestation sont liées aux activités humaines qui se traduisent par une exploitation non contrôlée des ressources humaines, parmi lesquelles l’exploitation des minerais, la conversion des forêts en terres agricoles et d’exploitation des hydrocarbures.
Pour y parvenir, l’IRI/RDC appelle toutes les couches de la société, notamment le gouvernement de la République à agir à travers des actes réglementaires protecteurs de l’environnement et des droits des communautés locales et des peuples autochtones Pygmées.
Bien-aimée BOSASELE