Le président honoraire Joseph Kabila est de plus en plus isolé. Après le pouvoir, l’ancien président de la république est lâché par ses anciens collaborateurs qui lui chuchotaient des mots d’amour dans l’oreille.
Les renards plient bagages et partent après s’être saisis du fromage que tenait le corbeau à son sec. L’arbre perché n’est plus garni et se vide jour après jour.
Ils ont chanté Kabila. Ils l’ont même déifié à ce temps où le peuple criait misère. Certains d’entre eux sont allés jusqu’à écrire des livres et à défendre des thèses les plus insondables pour faire consommer l’ancien président et trouver une parade pour le maintenir au pouvoir le plus longtemps possible.
Mais, il a fallu que Félix Tshisekedi débarque au sommet de l’État, pour que la nation congolaise découvre que ceux qui se réclamaient Kabilistes purs et durs, n’étaient que de simples ventriotes impénitents qui se moquent éperdument de la relève de la Mère-Patrie.
Aux yeux des observateurs avertis, en effet, cette transhumance des Kabilistes purs et durs n’est pas du tout surprenante car en son temps Joseph Kabila avait avouer qu’il lui manquait 15 bons collaborateurs pour remettre le pays sur les rails.
Aujourd’hui, le temps semble donner raison au prédécesseur de Félix Tshisekedi qui disait beaucoup de choses sur les réalités du pouvoir politique congolais sans que personne, ni l’enfer ni le diable ne puissent lui donner du crédit. Aveuglés ou abrutis par l’opposition politique d’autrefois ? Difficile de répondre.
Mais aussi, bien que tout ce que disait Joseph Kabila semble être vrai à première vue, ceci le douane autant de la responsabilité dans la gestion de la res publica ? Loin de là, car la réalité ne peut en aucun cas occulter la vérité quelque soit la durée que cela va prendre.
Ceci dit, nous sommes en droit de nous demander dans quelle école le fils de Mzee a étudié et quelles sciences applique-t-il pour comprendre si bien et dans les moindres détails l’homme politique congolais ?
En vie, l’intemporel Kabila ferait mieux de travailler dorénavant pour faire asseoir son idéologie transformatrice de l’homme zaïrois en congolais s’il y pense encore, sinon le déluge est devant nous avec cette nouvelle classe politique.
Par Gédéon ATIBU