La chronique reste défrayée par la levée des immunités de l’ancien président et sénateur à vie, Joseph Kabila lors de la séance plénière du sénat de ce jeudi 23 mai.
La réponse du berger à la bergère, Joseph Kabila n’est pas resté bouche bée devant cette action de la chambre haute du parlement. Il dit, à travers son compte X, prendre acte de cette décision.
« Je prends acte de la décision du Sénat […]. Ce geste, orchestré dans la précipitation et sans respect des équilibres institutionnels, n’est pas un acte de justice. C’est une manœuvre politique désespérée, dans un contexte de panique généralisée au sommet de l’État », a écrit l’ancien chef d’Etat sur le réseau social.
Du côté PPRD, on conteste aux sénateurs le droit de lever les immunités de l’ancien chef de l’État et on qualifie cette initiative de « chasse aux sorcières ». « [Joseph Kabila] n’est pas un sénateur comme les autres. En tant qu’ancien chef de l’État, il bénéficie d’un régime spécial, un régime pénal. C’est au Congrès d’examiner l’opportunité de poursuites à son encontre », estime Ferdinand Kambere.
À titre de rappel, le Sénat a voté à une large majorité la levée des immunités de l’ancien président, accusé par la justice militaire de complicité avec la rébellion de l’AFC/M23
Les sénateurs congolais ont voté cette levée d’immunités par une écrasante majorité de 88 voix pour, trois abstentions et seulement cinq voix contre qu’ils ont donné leur feu vert à la levé des l’immunités.
Pour ce faire, la justice militaire est autorisée à engager des poursuites à l’encontre de Joseph Kabila.
Par la rédaction