Dans une démarche résolument tournée vers un avenir plus durable, le gouverneur de Kinshasa, Daniel Bumba, a annoncé un partenariat ambitieux avec le groupe industriel Angel en vue de transformer radicalement la gestion des déchets plastiques dans la capitale congolaise. Ce projet novateur s’inscrit dans une volonté de promouvoir l’économie circulaire et de faire de Kinshasa une ville modèle en matière d’assainissement.
Le partenariat pour un Kinshasa plus propre
Le partenariat entre la ville de Kinshasa et le groupe industriel Angel marque une étape décisive dans la lutte contre la pollution plastique. En effet, le gouverneur Bumba s’est engagé à fournir les moyens nécessaires à l’entreprise pour tripler sa capacité de recyclage des déchets plastiques, passant ainsi de 1 000 à 3 000 tonnes par mois. Cette initiative ambitieuse vise à réduire de manière significative la quantité de déchets enfouis, tout en créant de nouvelles opportunités économiques.
Pour Jérôme Sekana, délégué général du groupe industriel Angel, ce partenariat représente une formidable opportunité de mettre l’expertise de l’entreprise au service de la communauté : « Le gouverneur veut abandonner l’enfouissement des déchets vers la transformation des déchets. Nous avons réussi à construire la première usine de recyclage des bouteilles en plastique et sachets. Le gouverneur qui veut assainir la ville de Kinshasa nous a fait venir pour voir qu’est-ce que nous pouvons mettre en place pour faire le tri au niveau des ménages, comment on peut traiter et transformer des déchets ».
Une démarche globale pour une ville plus propre
Cette initiative s’inscrit dans une stratégie plus large visant à assainir la ville de Kinshasa. Le gouverneur Bumba a déjà sollicité l’appui des Forces armées pour mener des opérations de nettoyage à grande échelle. Par ailleurs, le ministre des Finances, Doudou Fwamba, a promis de mobiliser les ressources nécessaires pour soutenir ces efforts, conformément aux instructions du chef de l’État désireux de faire rayonner la capitale congolaise.
En choisissant de privilégier l’économie circulaire et le recyclage, Kinshasa ouvre la voie à un avenir plus propre et plus durable. Ce partenariat entre la ville et le secteur privé démontre la volonté politique de faire face aux défis environnementaux et de construire une ville où il fait bon vivre. Les résultats de cette initiative seront suivis avec attention, car ils pourraient inspirer d’autres villes africaines à adopter des pratiques plus respectueuses de l’environnement.
Célestin Botoleande