Par Jean-Chrysostome Luntadila
L’Etat de droits, c’est aussi réhabiliter les innocents.
L’opinion tant nationale qu’internationale a constaté avec beaucoup d’étonnements que,
parmi les bénéficiaires de la grâce du Président signée le 31 décembre 2020, il y a, aussi, les condamnés du procès 100 jours dont le DG de SOCOC et l’ancien DG de l’OVD. Tous prisonniers, sont sortis, hier vendredi, de la Prison Centrale de Makala.
Au regard de ce qui précède, il serait mieux d’avoir cent coupables en liberté qu’un seul innocent en prison.
«Ces deux responsables ci-hauts cités ont été faussement accusés pour la non réhabilitation des voiries de Goma et celle de Bukavu dans le cadre du programme de 100 jours», d’après certains proches du Chef de l’État.
Et pourtant, la réhabilitation de ces infrastructures sont une réalité et non une fixion.
Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Magistrat Suprême, a, non seulement, vu de ses yeux les routes construites par l’OVD et SOCOC mais, il y a déjà roulé.
D’après nos sources, cette grâce présidentielle n’est que justice.
L’on doit arrêter de manipuler l’opinion.
Appeler ou condamner quelqu’un pour vol ou détournement des deniers publiques suppose qu’on en a ,à produire des preuves et non se fier sur des suppositions.
Le procès des 100 jours nous a appris « pièces contre pièces » pas des infractions imaginaires.
La Justice doit être équitable et distributrice.