Par Gratis Makabi
La Ligue Congolaise de lutte contre la corruption (LICOCO) et « Touche pas mon cobalt » demandent à l’État congolais et à l’union européenne de diligenter des enquêtes sur la gestion des parcs nationaux gérés par des expatriés.
À en croire un communiqué atterri à la rédaction de objectif-infos.cd, ce samedi 24 avril 2021, les organisations signataires qui suivent depuis des années certains événements relatifs à la conservation et au développement du parc de l’Upemba, ont agréablement suivies par la voie de presse la convocation du Directeur du Parc National des Virunga (Province du Nord-Kivu), Emmanuel De Merode, par le Parquet près la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe le vendredi 30 avril.
« Si la convocation ne précise pas clairement les faits reprochés à Mr. Emmanuel De Merode, on sait néanmoins que l’ONG «Impunité zéro» avait tenté une action en justice contre les gestionnaires du Parc de Virunga classé patrimoine mondial de l’UNESCO. Les organisations signataires de ce Communiqué demandent aussi que des enquêtes soient diligentées par le Gouvernement Congolais, sur la gestion de Mr Robert Muir, également lié par un contrat avec l’ICCN, du Parc d’Upemba et de Kundelungu dans le Haut-Katanga, où il se distingue par des exactions de tout genre jusqu’aux violations des droits de l’homme », ont fait savoir les signataires dudit communiqué.
De renchérir : « Robert Muir opère comme en terrain conquis et n’a des comptes à rendre à personne. Il se comporte en potentat, violant impunément les droits de l’Homme et foulant au pied les droits des riverains de jouir de leurs terres, et sème la terreur sur le terrain, violant ainsi les accords qui les lis à l’ICCN ».
Les organisations signataires ont également, exhorté le gouvernement central de la RDC de s’assurer de la vraie identité et du vrai rôle des expatriés que les gestionnaires des parcs de Virunga et Upemba font entrer sur le territoire national « soit disant pour former les éco-gardes congolais », et de cesser de donner des autorisations de développer des mini projets hydroélectriques aux expatriés et surtout aux expatriés qui gèrent certains parcs nationaux, ainsi que de revoir le contrat liant Muir à l’ICCN.
Ils ont, en outre, recommandé à l’ICCN d’évaluer les contrats qui le lis aux gestionnaires des Parcs ( Virunga et Upemba) et s’il y’a violation, que les deux contrats soient résiliés.