Présentée et défendue à l’Assemblée nationale, la loi portant code numérique en RDC était au centre des échanges entre le ministre du Numérique, Eberande Kolongele et son homologue de la Communication et Medias, Patrick Muyaya et la presse, ce jeudi 13 avril.
Dans son intervention, le ministre Eberande Kolongele a soutenu que ce texte va combler le vide juridique qu’enregistre la RDC dans ce secteur. Il demeure à ce jour un secteur non négligeable d’avenir pour le développement de la RDC.
« Le numérique est un secteur d’avenir pour le développement de la RDC depuis que le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a placé l’a au cœur de son action, engageant ainsi le pays dans un processus de transformation numérique de l’administration et services publics, de son économie par sa vision de faire du numérique un levier d’intégration, de bonne gouvernance de croissance économique et de progrès social », a fait savoir le ministre en charge du numérique.
Dans ce jeu de questions et réponses, il a rassuré les chevaliers de la plume que que cette transformation numérique se fonde sur plusieurs pilier important entre autre, le Programme National du Numérique (PNN), articulé autour de 4 axes principaux. Son contenue renferme : les infrastructures, les contenus, les usages applicatifs et la gouvernance-régulation.
Ce texte juridique, va régulariser la nouvelle économie numérique pour sécuriser l’investissement dans ce secteur et d’encadrer ce vaste domaine en recherchant un point d’équilibre entre d’une part, les principes de liberté, notamment la liberté d’économie, d’expression, d’information, de réunion et d’opinion et d’autre part, la protection de la vie privée ainsi que la protection de l’ordre public, a soutenu le ministre Eberande Kolongele.
La nouvelle loi sur le numérique, a été promulguée par l’ordonnance présidentielle n°23/010 du 13 mars 2023.
Elle s’applique aux activités et services numériques, aux écrits, outils électroniques et prestataires de services de confiance, aux contenus numériques, ainsi qu’à la sécurité et à la protection pénale des systèmes informatiques.
Murphy Fika