La situation de l’aviation civile en République démocratique du Congo (RDC) ne cesse de s’aggraver, plongeant les passagers dans la plus grande désillusion.
Depuis quelques temps, Congo Airways, l’une des deux compagnies aériennes actives dans le pays, est à l’arrêt. De son côté, la Compagnie africaine d’aviation (CAA), qui le seul qui reste en service, est de plus en plus débordée.
Entre reports et reprogrammations des vols, des nombreux passagers ne savent plus à quel sain se vouer.
Ce mercredi 13 septembre matin à l’aéroport international de N’Djili, à Kinshasa, quelques passagers se sont permis de revendre leurs places à d’autres. Entre-temps, nombreux dont les séjours sont arrivés à terme dans la capitale, sont obligés d’attendre encore quelques jours pour prendre un vol, au risque de passer des nuits à la belle étoile, n’ayant plus de quoi se payer un hôtel pour prolonger leurs séjours.
Cette situation est due à plusieurs facteurs, notamment : la crise économique qui frappe le pays, la vétusté des appareils et la mauvaise gestion de deux compagnies aériennes.
Le gouvernement congolais a promis de prendre des mesures pour améliorer la situation, mais il n’a pas encore annoncé de plan concret.
Les passagers dénoncent une situation inacceptable
Les passagers dénoncent une situation inacceptable. Ils demandent au gouvernement de prendre des mesures urgentes pour résoudre ce problème.
« C’est une honte pour la RDC de voir une situation pareille », a déclaré un passager, qui a préféré garder l’anonymat, avant d’indiquer que : « Nous sommes traités comme des animaux. »
« Nous avons payé nos billets d’avion et nous avons droit à un service de qualité. Nous ne pouvons pas accepter que nos vols soient reportés ou reprogrammés sans raison valable. » déplore un autre passager.
Le gouvernement congolais interpellé
Le gouvernement congolais est interpellé par les passagers et les autorités de l’aviation civile. Il est urgent de prendre des mesures pour améliorer la situation et éviter que les passagers ne subissent encore plus de désagréments.
Célestin Botoleande