Par Edmond Izuba
Ne jurant que sur le rétablissement de la vérité, Jean-Claude Roger, époux de Monique Gieskes, ancienne gérante de Vlisco Congo SARL a organisé une conférence de presse, ce samedi 28 novembre 2020, à Kinshasa.
D’entrée de jeu, Jean-Claude Roger a révélé aux medias que son épouse, Monique Gieskes qui a, sans faille, géré pendant douze ans Vlisco internationale est victime d’une parodie de justice dans une affaire qui l’oppose avec son ancien employeur.
Laquelle affaire se focalise sur un prétendu manquant qu’il aurait été constaté par un audit diligentée par un cabinet d’audit étranger sans qu’elle soit au préalable avisée comme la loi en la matière le recommande.
Considérant que le déroulement de cet audit a énervé la loi congolaise puisqu’en effet, il a été interdit à tout cabinet d’audit étranger de mener des enquêtes en RDC; la gérante statutaire de l’entreprise n’étant informée, trois personnes qui sont au cœur du procès dont l’une a rejoint l’au-delà et deux sont en caval, eu égard à ces éléments, Monique Gieskes ne devrait plus faire l’objet d’une quelconque poursuite judiciaire.
Contre toute attendement, ce 24 novembre 2020, par le Tribunal de paix de Kinshasa/Gombe, à six mois de servitude pénale pour infraction d’abus de confiance et obligée à payer plusieurs milliards de Franc Congolais à la multinationale Vlisco Congo Sarl.
Force est, malheureusement, de constater que le montant attribué à ce manquant équivaut au décompte final que Vlisco International doit à Monique Gieskes.
Montant exigé à la suite d’un licenciement abusif dont elle a été victime de la part de Vlisco Congo.
« l’audit est mené en l’absence de la gérante qu’est Monique Gieskes, l’audit est fait par une équipe venue d’Hollande alors que selon la législation congolaise, seuls les experts comptables ont cette habileté ou le cabinet d’audit institué par la société. Pour ce cas, c’est le cabinet Ernest & Young qui avait cette prérogative, cette équipe d’auditeurs avec l’aide du directeur financier convoque une assemblée générale alors que seul le gérant peut le faire, selon le statut de l’entreprise, Monique Gieskes est révoquée par une notification, le directeur financier qui était censé rendre compte de la somme manquante à Vlisco est porté disparu. Aussi, le caissier est mort ne laissant aucune trace. », a relevé Jean Claude Roger pour dénoncer les irrégularités.
Tout ceci, à en croire Jean-Claude relève d’un coup monter contre sa femme.
« Je suis choqué et surpris de voir jeter en pâture le nom d’une brillante femme, d’une mère de famille, d’une épouse, d’une femme qui a beaucoup fait pour Vlisco. », dit Jean Claude Roger avant d’appeler à l’intervention du Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi.
Il en appelle aussi au soutien des ONG de défense de droits de femmes en particulier et droits de l’homme en général pour rétablir la dignité de sa femme bafouée par son ex employeur.
Au sujet d’une prétendue résidence qu’occuperait illégalement Monique Gieskes, son époux a révélé que dans le contrat qui liait sa femme et Vlisco internationale, il était bien mentionné que cette dernière avait droit à un logement qui sera pris en charge par l’entreprise.
Après la résiliation de ce contrat, Jean-Claude Roger a intéressé le bailleur de la maison qu’occupait sa femme pour établir un nouveau contrat de bail.
Après avoir interjeté appel sur la dernière décision du juge, cette famille espère que justice sera rendue.
D’après les sources proches de Vlisco qui nous ont vendu la mèche, certains juges membres de la composition du tribunal de paix de Kinshasa, auraient recouru à des pratiques peu orthodoxes pour condamner à six mois de prison Monique Gieskes. La société multinationale Vlisco aurait été aussi pour beaucoup dans cette affaire.
Toutes nos tentatives pour entrer en contact avec les personnes concernées sont avérées sans succès.