Depuis son départ de la tête du gouvernement provincial du Tanganyika, Zoé Kabila Mwanzambala s’est toujours montré discret sur les sujets piquants qui défraient la chronique en République démocratique du Congo.
Ce mercredi 13 juillet 2022, le frère cadet de l’ancien Président de la République a décidé de briser le silence en rapport avec la situation globale du pays. L’ancien gouverneur du Tanganyika, dont le passage à la tête de cette province a laissé des réalisations palpables et un bilan à défendre, semble plus être préoccupé par l’avenir du pays, qui va vers un changement d’ordre constitutionnel mais aussi institutionnel à la faveur du régime Tshisekedi.
La gestion du pouvoir de Félix Tshisekedi pose un gros problème au point où les conflits politiques à l’interne et les accords bilatéraux ont mis le pays en danger de balkanisation et d’occupation étrangère.
À cet effet, Zoé Kabila pense que « la stabilité d’un État commence par le respect de la constitution, des textes légaux et des règlements ».
Cette réaction de Zoé Kabila intervient au moment où une crise politique frappe à la porte de la province du Tanganyika dont il craint les conséquences. La Gouverneure élue Julie Ngungwa est désavouée par l’Union Sacrée du Tanganyika après son élection du 6 mai dernier.
On peut s’accorder à dire que la province du Tanganyika a du mal à décoller après la déchéance de Zoé Kabila, le 07 mai 2021, en violation des textes légaux et des lois de la République au moment où il était retenu à Kinshasa par la hiérarchie.
En son absence du Tanganyika, aucun membre de son gouvernement n’avait voulu participer à la plénière pour répondre aux accusations contenues dans la motion de défiance. Dans la salle, il n’y avait que les 13 députés auteurs de ladite motion qui dénoncent une mauvaise gestion, des détournements des fonds et le manque de leadership.
Par Gaba