La session extraordinaire de l’assemblée générale du conseil supérieur de la magistrature débute ce mardi 5 pour prendre fin le 13 juillet 2022.
Cette session prendra plusieurs jours, l’occasion aussi de faire un état de lieux de la justice en RDC, visant la matérialisation de la vision et perspective du Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi, celle de faire de la RDC, un état de droit.
Le Syndicat nationale des magistrats du Congo salue la convocation de cette assemblée après plus de 5 ans. Il dit attendre de ces assises, l’amélioration de conditions de vie et de travail des magistrats de la RDC.
De son côté, Me Willy Wenga attend de cette assemblée générale extraordinaire, la résolution des problèmes qui minent la justice congolaise de manière générale, particulièrement celui de la carence des magistrats dans certains coins de la République.
« En ma qualité d’avocat, je pense que cette assemblée générale extraordinaire qui vient de s’ouvrir doit avant tout revêtir un caractère sérieux. Elle tombe à point nommé, en ce qu’elle doit donner un nouvel élan au fonctionnement de notre justice, d’autant plus que le Président de la République attend beaucoup de changements des mentalités dans le chef des magistrats. D’où ces assises ne doivent pas être une formalité ou une occasion de s’attendre à
un engagement… », a-t-il laissé entendre.
Et de renchérir :
« Nous pensons qu’avec le nouveau président de la Cour constitutionnelle et son bureau, les choses vont aller dans le bon sens ».
Notons que, l’assemblée générale extraordinaire du Conseil Supérieur de la Magistrature se tient deux semaines après l’élection de Dieudonné Kamulete, en qualité de président de la Cour constitutionnelle, en remplacement de Dieudonné Kaluba évincé de cette même prestigieuse juridiction par tirage au sort.
Gracia KAKELA