Dans un contexte marqué par des difficultés financières croissantes, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) a sollicité l’intervention de l’Inspection Générale des Finances (IGF). Cette démarche, menée par le président de cet organe d’appui à la démocratie, Christian Bosembe, vise à débloquer les fonds nécessaires au bon fonctionnement de cette institution essentielle à la démocratie.
Lors d’une rencontre tenue le lundi 18 novembre dernier, la délégation du CSAC a exposé à l’IGF les enjeux liés au blocage des frais de monitoring, de fonctionnement et des salaires. Ces difficultés financières entravent gravement la mission du CSAC, qui est de réguler les médias et de garantir la pluralité de l’information.
Conscient du rôle crucial de l’IGF dans la gestion des finances publiques, le président Bosembe s’est montré confiant quant à l’issue de cette requête. « L’implication de l’IGF est synonyme de résultats », a-t-il déclaré, rappelant les précédents réussites obtenues par d’autres institutions ayant sollicité l’appui de cet organe de contrôle.
De son côté, Jules Alingete, Inspecteur Général des Finances, a assuré le CSAC de son soutien. L’IGF s’engage à suivre de près les dossiers du CSAC afin de garantir un déblocage rapide des fonds nécessaires à son fonctionnement optimal. Cette intervention s’inscrit dans le cadre d’une volonté de préserver les institutions d’appui à la démocratie, telles que prévues par la Constitution de la République Démocratique du Congo.
La collaboration entre le CSAC et l’IGF revêt une importance capitale pour la consolidation de l’État de droit en République Démocratique du Congo. En effet, la liberté de la presse et la pluralité des médias sont des piliers fondamentaux d’une démocratie saine. En assurant le bon fonctionnement du CSAC, l’IGF contribue directement à renforcer ces piliers.
Il convient de rappeler que le CSAC, créé en vertu de la loi organique n° 11/001 du 10 janvier 2011, est chargé de réguler les médias audiovisuels et de veiller au respect des principes de pluralisme, d’indépendance et de responsabilité. Les difficultés financières que rencontre actuellement cette institution mettent en péril l’exercice de ses missions et, par conséquent, la qualité de l’information diffusée.
Il reste à espérer que cette collaboration entre le CSAC et l’IGF aboutisse rapidement à des résultats concrets. Le déblocage des fonds nécessaires permettra au CSAC de reprendre pleinement ses activités et de contribuer ainsi à l’édification d’une société démocratique et éclairée.
Célestin Botoleande