Le gouvernement de la République démocratique du Congo a demandé à la mission de l’organisation des Nations-Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) d’expulser son porte-parole Mathias Gillmann du sol congolais.
Cela fait suite aux dernières déclarations de ce porte-parole, jugées indelicates et inopportunes.
Le vice-premier ministre des affaires étrangères, Christophe Lutundula qui l’a rapporté, a fait savoir que la présence de ce fonctionnaire sur le territoire national n’est pas de nature à favoriser un climat de confiance mutuelle et d’accorder toute l’attention à ce dossier.
« Au regard de l’exacerbation regrettable actuelle des tensions entre la population civile et la MONUSCO particulièrement au Nord-Kivu, tensions dues notamment aux déclarations indelicates et inopportunes du porte-parole de la MONUSCO, Monsieur Mathias Gillmann, le gouvernement de la République démocratique du Congo considère que la présence de ce fonctionnaire sur le territoire national n’est pas de nature à favoriser un climat de confiance mutuelle et de sérénité si indispensable entre les institutions congolaises et la MONUSCO en vue, non seulement du meilleur accomplissement du mandat confié à cette dernière par le conseil de sécurité de l’ONU, mais aussi de faire aboutir le plan de transition aux fins de son retrait définitif de la République démocratique du Congo d’ici à l’horizon 2024 comme convenu », lit-on dans une correspondance de Christophe Lutundula adressée à la mission onusienne.
Par Kevin Muteba